Par Emile Kitiong
Inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle et chef de la cellule du contentieux au Centre régional des impôts du Centre 1 (Cric 1), M. Amia Mounamba a été interrogé comme témoin par ses avocats vendredi dernier, 17 février 2022. Dans l’affaire qui oppose depuis bientôt un an M. Amougou Bélinga à six inspecteurs des impôts devant le tribunal de première instance de Yaoundé – centre administratif, c’est le deuxième mis en cause qui a entamé ainsi la défense de sa cause après Mme Emeline Mvogo. Pendant plus de 4 heures, il a répondu aux questions de ses propres avocats, délivrant des réponses très denses que Kalara présente ci-dessous de façon quelque peu synthétisée, en fonction de divers centres d’intérêts.
En gros, ce haut-fonctionnaire estime que ce qui s’est passé dans le cadre de la vérification générale de comptabilité (contrôle fiscal) de Vision 4 Télévision SA ne pouvait donner lieu à un procès pénal, qui est du reste le premier de ce type dans l’histoire du Cameroun. Il révèle, au passage, les pressions exercées par le cabinet du ministre des Finances, notamment le conseiller technique N°3, sur les inspecteurs des impôts, pour baisser les impositions fiscales envisagées contre Vision 4 à la suite du contrôle fiscal qui a débouché sur un redressement de 11 milliards de francs. Et comment un comité présidé par le même CT3 induit le ministre des Finances en erreur en dégrevant sur la base d’arguments non-fondé, le redressement fiscal notifié à Vision 4 de 11,121 milliards à presque 1,890 milliard de francs. La suite du procès est prévue le 3 mars prochain. Le témoin sera alors interrogé par représentant du parquet et les conseils de M. Amougou Bélinga.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications