Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Ça ressemble à l’affaire de l’homme qui veut tuer son chien et qui l’accuse pour cela de rage. La Société commerciale du Cameroun (SCB Cameroun) s’emploie depuis quelques mois à obtenir la condamnation d’une de ses clientes, Mme Ndongo Séraphine Odette, gérante de NB Sera Sarl, pour «déclarations mensongères» et «faux témoignage». Ce procès, qui se fait en représailles d’un autre, aujourd’hui pendant à la Cour suprême, vise selon toutes évidences à briser l’audace d’une dame de fer, l’une des rares qui évolue dans le secteur très misogyne du BTP, pour avoir réussi à faire condamner la banque à lui verser 800 millions de francs de dommages et intérêts pour «rétention sans droit de la chose d’autrui». Et l’homme-orchestre de ce procès destiné avant tout à intimider un adversaire coriace n’est autre que Me Emmanuel Mbiam, avocat qui se présente volontiers comme un homme du sérail…
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