M. Bruno Bekolo Ebe poursuit son tir nourri contre les inspecteurs d’Etat ayant audité sa gestion à l’Université de Douala de 2007 à 2010, et dont les conclusions du rapport de vérification ont engendré les poursuites engagées contre sa personne. Le 27 mai dernier, lors de la poursuite de son audition par ses avocats devant le Tribunal criminel spécial (TCS), l’ex-recteur a décrit une autre facette de ce qu’il qualifie de «règlement de compte» visant à mettre à sa charge la supposée coaction de détournement de 3,4 milliards de francs en compagnie de M. Akoumah Fon Ruben, l’ex-agent comptable de l’université, en fuite. Il s’agit, selon lui, de la «dissimulation de preuves» ou de la «fabrication du faux» qu’il impute aux auditeurs du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe).
Le montant querellé, qui constitue le deuxième volet des charges, est en effet issu des retraits de fonds tant des comptes bancaires de l’université qu’au Trésor, et, selon l’accusation, n’ont jamais atterri dans les caisses des différents établissements, car les opérations au sujet de l’utilisation desdits fonds ne figureraient pas dans les documents comptables tenus par M. Akoumah. Contrairement à l’accusation, M. Bekolo Ebe affirme que tous les retraits querellés «sont bien répertoriés» et «enregistrés» dans les livres comptables que tenait son coaccusé. Tous attestent du reversement effectif de l’argent en cause. Pour illustrer sa défense, il s’est appuyé sur quatre documents.
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