C’est un citoyen sérieusement malmené depuis sept ans par la justice de son pays, justice dont vous êtes le garant constitutionnel, qui vous adresse aujourd’hui cette correspondance pour appeler votre très haute attention sur les conséquences dommageables qui se dessinent, tant pour moi que pour vous-même, dans la procédure d’habeas corpus que j’ai introduite au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi afin d’obtenir, conformément à la loi, ma libération immédiate.
Bien que chaque péripétie par laquelle je suis passé constitue un exemple ahurissant d’extravagance juridique et judiciaire, je voudrais uniquement m’en tenir à l’habeas corpus, où la nécessité de respecter vos engagements potentiels et la Constitution de la République est allègrement ignorée.
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