Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Le représentant du ministère public a tenté un coup de force le lundi, 29 août dernier pour mettre un terme aux débats dans l’affaire qui oppose l’Etat du Cameroun à l’ancien ministre de l’Economie et des Finances (Minefi), Polycarpe Abah Abah et M. Amadou Vamoulké, entre autres. Profitant des «conclusions» transmises aux juges par les avocats de l’ancien Minfi, dont une volumineuse liasse de pièces, l’avocat général a sorti de ses effets la copie de ses «réquisitions définitives» dont il a entamé la lecture, avant d’être stoppé par les juges. Pour lui, le fait pour les avocats de M. Abah Abah d’avoir demandé, en conclusion de leurs écritures, que leur client soit déclaré non-coupable et qu’il soit relaxé en conséquence est la preuve qu’ils ont renoncé à la suite de la défense de l’ancien ministre. Cette interprétation des conclusions de M. Abah Abah a donné lieu à un débat aussi long et inutile que riche en mauvaise foi de la part de certains intervenants.
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