Répondant aux questions de ses avocats, Bruno Bekolo Ebe, ex-recteur de l’Université de Douala, a clôturé sa défense sur le supposé détournement de 161,4 millions de francs qu’on lui impute «à titre personnel» devant le Tribunal criminel spécial (TCS). Il s’est expliquer sur deux autres griefs de ce chef d’accusation le 2 février dernier.
1-Indemnité de logement
On accuse M. Bekolo Ebe d’avoir perçu entre 2007 et 2010 une indemnité de non logement bien que jouissant à cette époque d’un logement de fonction comme recteur de l’université de Douala. Ce cumul d’indemnité évalué à 16 millions de francs est considéré, par le ministère public, comme constitutif de détournement.
Pour sa défense, l’ex-recteur a estimé que le reproche qu’on lui fait découle d’une «dénaturation des faits». Il raconte qu’il a été nommé recteur de l’Université de Douala le 30 octobre 1999. Cette fonction lui conférait le statut de membre du gouvernement assimilé, notamment le rang de secrétaire d’Etat. Le 1er septembre 2005, il avait saisi le ministre des Finances d’une correspondance après s’être rendu compte, en examinant son bulletin de salaire, qu’il était réénuméré comme maître de conférences. Or, précise-t-il, au moment de sa nomination comme recteur, il était déjà promu au grade de «professeur titulaire hors échelle» depuis plusieurs années.
La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est réservée à nos abonnés
Si vous êtes déjà abonné, bien vouloir vous connecter ici
A partir de 1000 FCFA le mois.
Vous voulez vous abonner ? bien vouloir cliquer ici et suivre les indications