Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Il avait attendu plus de deux ans, entre avril 2012 et décembre 2014, avant d’apporter des retouches aux affectations du personnel magistrat entérinées par l’avant-dernière session du Conseil supérieur de la magistrature (CSP). Cette fois, Paul Biya a tenu un peu plus de sept mois, avant de revoir sa copie. Et, en dépit du constat des nombreux dysfonctionnements voire des blocages nés du vaste mouvement du 18 décembre 2014, il a opté pour la politique des petits pas. C’est dans cette logique qu’il a, le mardi 28 juillet dernier, décidé d’une toute petite redistribution des cartes dans les parquets de certaines cours d’appel et tribunaux d’instance du pays. N’étant pas obligé de prendre l’aval du CSM dans ce cas-là, le président de la République a apporté quelques réglages ici et là pour apporter une solution à certains problèmes conjoncturels relativement urgents.
En attendant la tenue d’une session du Conseil supérieur de la magistrature qui reste plus que d’actualité (voir Kalara N°104 du 13 juillet 2015), Kalara revient sur les trois catégories de problèmes de la magistrature auxquels le chef de l’exécutif a apporté des réponses.
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