Ecroué à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis 2018, le gardien de paix de 2ème grade Sylquaine Obiang Obiang vient de recouvrer sa liberté après 4 ans de détention. Le jeune policier de 34 ans avait déjà passé un temps largement supérieur à celui de la condamnation de 2 ans de prison ferme que lui a infligé le Tribunal de grande instance du Mfoundi le mercredi le 12 janvier 2022. Au terme de ce procès, le flic s’en sort avec une peine allégée. Il a bénéficié d’un fort soutien de la Délégation générale à la Sureté nationale et du parquet. Et le tribunal lui a accordé sa clémence. Il était jugé, d’une part, pour avoir causé la mort de M. Bello Mouaman Sani, un motoximan, et, d’autre part, pour avoir paralysé le frère de ce dernier avec une arme à feu de service.
Initialement, ce flic était poursuivi pour les faits de meurtre perpétré au quartier Mvan à Yaoundé. Il s’exposait à une peine d’emprisonnement à vie qui aurait pu définitivement compromettre sa carrière professionnelle. Sauf qu’en cours de procès le tribunal après avoir écouté les réquisitions du parquet et l’intervention de commissaire divisionnaire Jean Serge Abessolo, représentant de la Dgsn, sans oublier les plaidoiries de l’avocat de la défense, a requalifié les faits de meurtre en ceux d’homicide involontaire et blessures graves. Des faits que l’accusé a continué de nier jusqu’à la fin de son procès.
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