Junior Ndi, médecin en service à l’Hôpital de la Cnps de Yaoundé à l’époque des faits, a-t-il établi un faux acte de genre de mort au profit de la seconde épouse de feu Jean Pierre Obama Mballa? C’est la question à laquelle le Tribunal de grande instance(TGI) du Mfoundi devra donner une réponse au terme des débats. Pour l’instant, M. Ndi Junior semble être coincé entre le marteau et l’enclume des veuves et enfants du disparu, qui se battent pour le contrôle des biens de ce dernier. Seule la décision du tribunal pourra établir les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire et remettre les pendules à l’heure au sein de la famille de Jean Pierre Obama Mballa décédé à Yaoundé le 10 février 2006.
En fait, Mme Beyala, qui se revendique comme étant la première épouse du disparu, est à l’origine du procès intenté contre M. Ndi Junior, le médecin traitant de son mari. Elle reproche à ce dernier d’avoir établi un faux certificat de genre de mort à sa coépouse et ses enfants dans le but de l’écarter ainsi que sa progéniture de l’héritage de M. Obama Mballa. Le médecin répond des actes de complicité de faux en écritures publiques et authentiques mis à la charge de Marie Françoise Nfomou, Pétronille Ekobo et Blue Régine Tsoungui.
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