Par Christophe Bobiokono & Joseph Essama
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Que s’est-il passé au Tribunal militaire en fin de semaine ?
Venus par centaines pour assister à la mise en liberté de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga, ses alliés sont retournés très déçus, au moment où le commissaire du gouvernement (CG) près le Tribunal militaire de Yaoundé, l’équivalent du procureur de la République dans les juridictions militaires, a décidé de renvoyer les suspects dans leur chambre de sureté du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) chargé de la gendarmerie.
Tristesse et tension dans la foule au Tribunal militaire de Yaoundé jeudi dernier. Estimées à près de 200 personnes, selon une appréciation empirique, tout ce monde venu prêter main forte au clan Amougou Belinga, malgré l’heure avancée de la nuit, n’a pas pu digérer la décision du Commissaire du gouvernement. Autour de 2h du matin, au moment où le patron du groupe L’Anecdote et les autres suspects regagnaient les cars pour le Secrétariat d’Etat à la Défense, sa troisième épouse Melissa Amougou n’a pas pu s’empêcher d’écraser une larme à l’entrée principale du Tribunal militaire de Yaoundé. Malgré les efforts de réconfort de ses proches, une dizaine de personnes qui l’entouraient, la jeune dame n’a pas été capable de contenir son émotion.
A l’extérieur de l’édifice, l’émotion était à son comble. Les alliés du clan Amougou n’avaient pas pu se retenir. Pleurs et grincements de dents accompagnaient le cortège de véhicules qui est parti en trombe pour le Secrétariat d’Etat à la Défense. «C’est quoi ça ? On les amène où ? On connait tous la vérité. Amougou Belinga ne connait rien. Aller prendre les vrais coupables et libérez-le», a lancé au milieu d’une foule agitée un soutien du PDG du groupe l’Anecdote.
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