Par Emile Kitong – ekitong@gmail.com
C’est le type de décision qui renforce un peu plus dans l’opinion publique la mauvaise réputation de la justice camerounaise. Dans une affaire de faux et usage de faux en écritures publiques et authentiques démarrée depuis 18 ans devant le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi, les juges chargés de l’examen de ce dossier ont renoncé à rendre la décision qu’ils avaient pourtant annoncée depuis deux mois déjà, rabattant alors, comme on dit dans le milieu judiciaire, le délibéré qu’ils avaient décidé. Le motif évoqué pour parvenir à un tel rebondissement est que le collège des juges attend que «la partie la plus diligente», parmi les protagonistes, lui apporte la preuve (certificat ou acte) du décès de l’un des mis en cause, qui n’a jamais comparu depuis 2006, année du début de l’examen de l’affaire en audience publique. Le problème, c’est que c’est la neuvième fois que le TGI du Mfoundi s’abstient de prononcer le verdict dans ce dossier, avec des motifs toujours aussi curieux les uns des autres.
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