Par Emile Kitong – ekitong@gmail.com
Il n’y aura pas de débats à huis-clos, c’est-à-dire hors la présence du public dans la salle d’audience, ni d’enregistrement desdits débats ou de leur retransmission radio-télévisée au cours du procès consécutif à la disparition brutale de Martinez Zogo. Lundi, 15 avril dernier, au cours de la deuxième audience de l’affaire en question, le collège des juges s’est prononcé sur les «observations préliminaires» et les autres demandes qui avaient été faites à l’occasion de la première audience tenue trois semaines plus tôt. Le tribunal a aussi décidé de maintenir comme acteurs du procès en qualité de parties civiles (PC), les deux regroupements se réclamant des ayants-droit de l’homme des médias disparu. Les juges considèrent que les dénominations Martinez Zogo et Mbani Zogo Arsène Salomon renvoyaient toutes à la même personne. Ainsi, le débat sur la double identité du disparu a été clos en l’état du dossier. Ses foyers, multiples, ne posent aucun problème au déroulement du procès.
La contestation de l’arrivée dans le procès de Me Assira Claude et de Me Whyly Nikefack pour le compte de l’Etat du Cameroun à travers la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre), qui se positionne comme partie civile (PC) dans le procès, c’est-à-dire comme une entité ayant subi elle aussi un préjudice du fait de l’enlèvement suivi de la mort violente de l’animateur-radio, n’a pas prospéré. Les juges ont trouvé cette contestation précoce et se sont prononcés pour le maintien de la Dgre sur le banc des parties civiles à travers ses avocats. La contestation sur la question n’a pas été éteinte pour autant pour les avocats de M. Justin Danwé, de M. Amougou Bélinga et du commissaire divisionnaire Léopold maxime Eko Eko (lire plus loin dans l’article). Quoi qu’il en soit, le tribunal a aussi «pris acte» de ce que l’Etat du Cameroun (Dgre) soit d’ores et déjà cité comme civilement responsable, c’est-à-dire mis dans la peau de celui qui réparera les préjudices nés des actes attribués à ses hommes, si ces derniers sont déclarés coupables.
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