Mme Abeng Ntyama Jean Marie n’était pas à son poste de travail le 12 juillet 2022. La caissière en service à la perception des Finances de Ngoa-Ekelle à Yaoundé comparaissait devant le Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi où elle a été renvoyée en jugement pour répondre des faits de faux et usage de faux en écritures publiques et authentiques et détournement d’environ 11,2 millions de francs. Mme Abeng Ntyama Jean Marie a été traduite en justice en compagnie de M. Iddi Oumarou, le percepteur des Finances de cette structure, qui ne comparaît pas depuis le déclenchement de l’affaire. Il est reproché aux fonctionnaires d’avoir payé à des personnes non identifiées un bon de rappel de départ à la retraite appartenant à Mme Fube. Le dossier qui piétine depuis plusieurs années devant cette juridiction, a pris son dernier virage. Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries de l’avocat de la défense, l’accusée attend désormais la décision du tribunal sur sa culpabilité ou non lors de la prochaine audience prévue le 9 août 2022.
Selon l’accusation, le paiement qui fait l’objet de la présente procédure judiciaire a été effectué sur la base de trois principaux documents qualifiées de faux. Il s’agit d’un arrêté de paiement, d’une carte nationale d’identité périmée de Mme Fube, d’un récépissé de CNI indiquant une profession différente de la profession réelle de cette dernière. Le récépissé litigieux porte le nom de Mme Fube avec la photo d’une autre femme. L’accusation reproche à Mme Abeng Ntyama de n’avoir pas effectué des vérifications nécessaires lui permettant de déceler ces manquements. L’accusée a toujours clamé son innocence dans cette affaire et soutenu avoir bien fait son travail.
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