Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
M. Albert Kouincheu, promoteur de la Société civile immobilière (SIC) Nofic, connaît sans doute la période la plus difficile de sa vie d’hommes d’affaires. Quelques mois après avoir été suspendu par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) de son poste de président du conseil d’administration de la Banque Atlantique suspectée de transactions financières douteuses (mesure levée entre temps par la justice) et quelques semaines après le limogeage de Gaston Komba de son strapontin de secrétaire général de l’Assemblée nationale pour avoir attribué à une autre entreprise de M. Kouincheu le marché de l’assurance du personnel de la représentation nationale, ce dernier s’est retrouvé finalement dans le box des accusés du Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé – centre administratif à répondre d’infractions pénales. C’est sans doute une hypothèse à laquelle le député des Koung-Khi n’avait jamais songé depuis son élection à l’Assemblée nationale.
Cela fait 12 ans que l’élu du peuple est poursuivi devant le TPI de Yaoundé – centre administratif pour trouble de jouissance. Et depuis, il avait usé de tous les subterfuges avec ses autres coaccusés pour ne pas répondre des faits mis à sa charge, réussissant même l’exploit d’obtenir de M. Gaston Komba, le 13 janvier 2021 (voir fac simili), en lieu et place du Bureau de l’Assemblée nationale, la signature d’une correspondance indiquant à la justice qu’il était couvert par une immunité parlementaire, même si le parquet et le juge chargé du dossier n’étaient pas tombés dans le piège dressé par les deux coquins. Ces derniers avaient estimé que les faits du procès étaient antérieurs à l’élection du député et qu’en plus, M. Komba ne pouvait se substituer à l’Assemblée nationale ou au bureau de celle-ci, pour éviter à son copain de répondre de ses actes.
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