Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
La balle est désormais dans le camp du collège des juges du Tribunal militaire de Yaoundé (TMY) concernant le sort à réserver aux critiques formulées par les avocats de la défense par rapport à la conduite de l’enquête préliminaire et à l’information judiciaire consécutives à la disparition brutale de Martinez Zogo. Ces derniers ont annoncé leur décision pour le 11 novembre 2024, date de la prochaine audience de l’affaire. On saura alors, entre autres attentes, si M. Jean Pierre Amougou Bélinga, promoteur du Groupe l’Anecdote, et M. Eko Eko Maxime Léopold, ancien patron de la Direction générale de la Recherche extérieure (Dgre), seront remis en liberté. Mais c’est une perspective à laquelle le ministère public s’oppose fermement. C’est en tout cas ce qui est apparu lors de l’audience du 21 octobre dernier.
L’affaire avait été renvoyée le 30 septembre 2024 pour les réquisitions du ministère public. Dans le cadre desdites réquisitions, le commissaire du gouvernement a réagi en quatre temps. Il a d’abord répondu aux récriminations de la défense concernant la conduite de l’enquête préliminaire par la commission mixte gendarmerie-police, avant d’enchaîner avec les critiques portant sur la phase de l’instruction judiciaire, puis sur la demande d’exécution de l’ordonnance du juge d’instruction du 1er décembre 2023 portant mainlevée des mandats de détention provisoire de M. Eko Eko et M. Amougou Bélinga. Enfin, il a suggéré au collège des juges de rectifier ce qu’il a nommé «erreurs matérielles» contenues dans l’ordonnance de renvoi ayant saisi le tribunal.
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