Bien que soutenue par sa belle-famille dans le cadre de cette procédure, Belvia, la trentaine révolue, n’a pas pu convaincre le tribunal par la justesse de ses arguments. Elle était plutôt confiante et sereine, quand son dossier a été appelé devant la barre du Tribunal de premier degré (TPD) le mercredi passé. Elle s’est avancée, toute souriante, accompagnée de ses deux témoins, vers le juge qui présidait cette audience. Après avoir prononcé son nom de jeune fille avec beaucoup de peine, le tribunal s’est immédiatement rendu compte qu’il s’agit d’un nom étranger. «Je suis comorienne d’origine», a-t-elle révélé.
Cette femme, plutôt coquette, a déclaré qu’elle a fait la connaissance de Basile, son prince charmant, dans les îles de Comores (Sud-Est de l’Afrique), son pays d’origine, il y a plus de 10 ans. Ce dernier s’était rendu dans ce pays pour des raisons professionnelles et y avait finalement trouvé l’amour de sa vie. Les deux jeunes sont tombés amoureux l’un de l’autre, et, par amour pour Basile, Belvia a décidé de le suivre au Cameroun, malgré l’opposition de ses parents. Ils ont vécu en concubinage pendant un moment, le temps pour eux de mieux se connaître. Quelques années après, les deux tourtereaux ont officialisé leur relation sous le régime de la monogamie et la communauté des biens. À cette époque, Basile était déjà père d’un garçon. Après leur mariage civil et religieux, le couple a eu deux autres enfants, une fille et un garçon, avant que la mort n’emporte Basile en 2016 des suites de maladie.
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