Par Emile Kitong – ekitong@gmail.com
Me Emmanuel Simh ne sait plus où donner de la tête. Conseil d’une douzaine de Tchadiens incarcérés à la prison centrale de Yaoundé – Kondengui depuis le 1er juin 2018, il fait des pieds et des mains pour obtenir leur remise en liberté sans que ses démarches soient couronner de succès. Ses clients et certains de leurs compagnons d’infortune avaient été interpellés au Cameroun et poursuivis pour divers motifs, dont la conspiration d’assassinat, le port et la détention illégaux des armes, l’hostilité contre la patrie et l’immigration clandestine. Ils estiment avec leur avocat que leur place n’est plus dans le pénitencier depuis que la Cour d’appel du Centre, qui connaissait de leur dossier suite à leur condamnation initiale par le Tribunal militaire de Yaoundé, a aussi rendu sa sentence les concernant. Et selon leurs calculs, ils ont entièrement purgé les peines prononcées contre eux, raison pour laquelle ils piaffent d’impatience de recouvrer la liberté.
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