Par Christophe Bobiokono – cbobio@gmail.com
Il y a deux semaines, le 19 novembre 2023, à la suite de la série d’auditions pendant cinq jours d’affilés du lieutenant-colonel Danwé Justin, principal inculpé de l’affaire Martinez Zogo, par le lieutenant-colonel Sikati II Kamwo, suivi des confrontations pendant trois jours entre M. Danwé, le commissaire divisionnaire Eko Eko et de nombreux autres responsables de la Direction générale de la Recherche extérieure, l’équipe de défense du patron de la Dgre s’était fendu d’un communiqué, qui avait été intégralement diffusé dans les colonnes de Kalara (Edition N°478 du 22 novembre 2023). Dans ce communiqué, les avocats de M. Eko Eko déclaraient «[qu’aucune] charge ne saurait être valablement retenue contre» leur client, les accusations portées sur le concerné émanant uniquement de M. Danwé, ayant toutes été battues en brèches, selon leur compte-rendu. L’acquittement de leur client, suggéraient les avocats, était acquis.
Dans l’article publié au sujet de ces différentes auditions, la conclusion de votre journal était la suivante : «De toutes les façons, les conclusions du juge d’instruction sont attendues pour savoir ce qu’il en sera, à moins qu’il prenne l’option d’anticiper en levant d’office le mandat d’incarcération de M. Eko Eko, si sa lecture du dossier rejoint celle des avocats du patron de la Dgre». En lisant l’ordonnance de remise en liberté signée le 1er décembre 2023 par le magistrat-militaire Sikati II Kamwo, on constate qu’il corrobore point par point l’opinion émise par le pool des avocats de M. Eko Eko deux semaines plus tôt. Mieux, il procède à la mainlevée d’office du mandat d’incarcération du patron de la Dgre, tel que pronostiqué par Kalara.
Déclarations unanimes
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