Le sort des carrières de l’officier de police André Arol, l’inspecteur de police David Keyo, le gardien de paix principal Patrick Kolwé et les gardiens de paix Ngoh Marguérite et Ndjea Fualem écroués à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis deux mois, dépend désormais de la décision que va prendre le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif. Les cinq fonctionnaires de police sont poursuivis pour avoir, d’après l’accusation, infligé des violences physiques de grande ampleur à un certain Tchoumi, présumé voleur, dans la nuit du 15 au 16 septembre 2021.
Une vidéo dont l’auteur serait Williams Kamga, l’une des victimes supposées du vol au centre du procès, avait fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux. La publication de cette vidéo, en septembre 2021, avait suscité l’indignation au sein de l’opinion publique obligeant ainsi Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sureté nationale (Dgsn) de publier un communiqué de presse condamnant les actes imputés à ses éléments. Le patron de la police camerounaise avait alors indiqué que les mis en cause placés en garde à vue, devaient comparaître devant la justice pour répondre de leurs actes.
Deux mois après la commission des faits décriés et le communiqué du Dgsn, le procès qualifié désormais de procès de la torture a été ouvert le 29 novembre 2021. André Arol et ses collègues ont comparu en compagnie de Williams Kamga, poursuivi pour sa part pour publications équivoques. Il est reproché à ce dernier d’avoir filmé et propagé sur les réseaux sociaux une vidéo qui présentait des scènes de violence pendant lesquelles des policiers déchainés rouaient de coups de bâton et de machette sur un détenu accusé de vol.
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