Le ciel semble tomber sur Claudine Kemegne Tcheuffa. Les locataires de cette derni\u00e8re sont d\u00e9sabus\u00e9s par les agissements de leur bailleresse. Ils ont lanc\u00e9 une offensive judiciaire contre celle qu\u2019ils consid\u00e8rent d\u00e9sormais comme une adversaire. Le probl\u00e8me c\u2019est que les contrats de bail nou\u00e9s entre cette derni\u00e8re et certains de ses locataires se sont termin\u00e9 en queue de poisson. C\u2019est du moins ce que laisse transpara\u00eetre les proc\u00e9dures judiciaires engag\u00e9es contre Mme Kemegne Tcheuffa. Ses locataires lui reprochent les faits d\u2019escroquerie. Deux d\u2019entre eux, l\u2019ont tra\u00een\u00e9 devant le Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif.<\/p>\n
Le 9 mars 2023, Mme Kemegne Tcheuffa \u00e9tait face \u00e0 Paul Armand Fossouo est l\u2019un des locataires qui l\u2019a traduit devant la justice. L\u2019homme d\u2019affaires sp\u00e9cialis\u00e9 dans la commercialisation de la pneumatique, explique avoir sign\u00e9 un contrat de bail avec la mise en cause pour un local commercial situ\u00e9 au lieudit \u00abNouvelle Route Etoa Meki\u00bb en octobre 2020. Ce contrat, dit-il, devait couvrir une p\u00e9riode de 24 mois \u00e0 raison d\u2019un loyer mensuel de 200 mille francs. Il raconte avoir vers\u00e9 \u00e0 sa bailleresse la totalit\u00e9 des frais de loyers \u00e9valu\u00e9s \u00e0 plus de 3 millions de francs.<\/p>
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