L\u2019affaire oppose deux voisins habitant \u00e0 l\u2019\u00e9poque des faits au quartier Manguiers \u00e0 Yaound\u00e9. Jean Abega poursuit Mme Mache Nzokou pour les faits d\u2019escroquerie devant le Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif. Le plaignant reproche \u00e0 cette derni\u00e8re de lui avoir extorqu\u00e9 la somme de 45 mille francs en usant d\u2019un faux certificat m\u00e9dical qui aurait \u00e9t\u00e9 \u00e9tabli par un m\u00e9decin de l\u2019H\u00f4pital Jamot de Yaound\u00e9. A l\u2019audience du 9 mars 2023, les deux parties ont r\u00e9pondu pr\u00e9sent \u00e0 la convocation du tribunal. Jean Abega, le seul \u00e0 avoir pris la parole, a indiqu\u00e9 au juge que Mme Mache Nzokou \u00e9tait sa voisine \u00e0 l\u2019\u00e9poque des faits. Ils habitaient, dit-il, dans un m\u00eame camp dans lequel la mise en cause avait la charge de collecter les frais de loyers pour les reverser au bailleur. Jean Abega pr\u00e9cise que les relations entre les deux couples voisins \u00e9taient au beau fixe jusqu\u2019au moment o\u00f9 il s\u2019est rendu compte que Mme Mache Nzokou ne reversait pas \u00e0 temps les loyers au bailleur, qui s\u2019en plaignait.<\/p>\n
Dans le but de contourner la difficult\u00e9, le plaignant dit avoir pris la d\u00e9cision de payer directement ses loyers au propri\u00e9taire des lieux. Ce qui avait alors cr\u00e9\u00e9 la brouille entre lui et la mise en cause.<\/p>
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