C\u2019est un mini tsunami que M. Joseph Anguissa veut r\u00e9aliser au quartier Melen 2 \u00e0 Yaound\u00e9. Il cherche \u00e0 d\u00e9loger 45 familles \u00e9tablies sur un terrain d\u2019une superficie de 5 mille m\u00e8tres carr\u00e9s appartenant initialement \u00e0 Fran\u00e7ois Essomba, son oncle d\u00e9c\u00e9d\u00e9. La parcelle en question se trouve \u00e0 un pas du vaste site abritant la caserne militaire de la Garde pr\u00e9sidentielle (GP). Pourtant, les personnes dont le d\u00e9guerpissement est projet\u00e9 ont toutes en commun le titre foncier N\u00b01589\/Mfoundi en copropri\u00e9t\u00e9 avec son d\u00e9funt oncle. Mais M. Anguissa ne l\u2019entend pas de cette oreille. Il accuse les mis en cause d\u2019avoir us\u00e9 de la fraude pour s\u2019incruster dans le domaine de son parent. Il a port\u00e9 l\u2019affaire devant Tribunal administratif du Centre pour solliciter la suppression des noms des personnes honnies dans le titre foncier cit\u00e9.<\/p>\n
L\u2019examen du litige a d\u00e9but\u00e9 le 21 f\u00e9vrier 2023. Dans ce proc\u00e8s, M. Anguissa raconte que son oncle Essomba avait introduit la demande d\u2019immatriculation directe du terrain litigieux le 30 avril 1979. Ladite demande, dit-il, ne comportait que son nom comme unique b\u00e9n\u00e9ficiaire du titre foncier sollicit\u00e9. En 1980, la commission consultative pr\u00e9sid\u00e9e par le sous-pr\u00e9fet de Yaound\u00e9 3 effectuait la descente pour attester de l\u2019occupation ou de l\u2019exploitation du terrain \u00e0 immatriculer par son oncle. Et le proc\u00e8s-verbal de bornage du terrain avait \u00e9t\u00e9 dress\u00e9 \u00e0 la m\u00eame occasion. Malheureusement, deux ans plus tard, en 1982, son oncle mourait alors que la d\u00e9livrance du titre foncier \u00e9tait en principe en cours de finalisation.<\/p>\n
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