C\u2019est pas moins de 100 millions de francs que M. Ndzana Joseph r\u00e9clame \u00e0 l\u2019Etat du Cameroun au titre de d\u00e9dommagement devant la justice. Il estime que le retrait puis la r\u00e9habilitation de son titre foncier effectu\u00e9s par le minist\u00e8re des Domaines, du Cadastre et des affaires fonci\u00e8res (Mindcaf) lui a caus\u00e9 \u00abun \u00e9norme pr\u00e9judice\u00bb. Pour cause\u00a0: son adversaire, M. Ambela Foumena Louis, ancien d\u00e9put\u00e9 dans la circonscription de la Mefou et Afamba, r\u00e9gion du Centre, a profit\u00e9 du cafouillage pour \u00e9riger une somptueuse b\u00e2tisse dans sa propri\u00e9t\u00e9 fonci\u00e8re. Mais le Mindcaf lui oppose une fin de non-recevoir.<\/p>\n
Le 21 f\u00e9vrier, M. Ndzana a d\u00e9fendu le fondement de ses pr\u00e9tentions financi\u00e8re devant le Tribunal administratif du Centre. Il explique que l\u2019Etat du Cameroun lui a vendu un lot domanial \u00e0 Yaound\u00e9 d\u2019une superficie de 5 mille m\u00e8tres carr\u00e9s en 1995. Bien que ne disposant pas de titre foncier dans ladite propri\u00e9t\u00e9, il a vendu une partie du lot \u00e0 M. Ambela Foumena. Cette vente s\u2019est d\u00e9roul\u00e9e hors la vue d\u2019un notaire, le terrain vendu n\u2019\u00e9tant pas immatricul\u00e9. Et sur la base de cet acte de vente, son partenaire d\u2019affaires s\u2019est fait d\u00e9livrer en catimini un titre foncier sur l\u2019ensemble des 5 mille m\u00e8tres carr\u00e9s qui constituent son lot. Lui-m\u00eame a obtenu un titre foncier sur le site litigieux.<\/p>
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