Gontran a parcouru plus de 6000 kilom\u00e8tres pour venir plaider sa cause. Il a quitt\u00e9 la France, afin de contester les termes du jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 de Pierre, son d\u00e9funt g\u00e9niteur. Une d\u00e9cision obtenue par le Tribunal de premier degr\u00e9 de Yaound\u00e9 et qui d\u00e9signe Mireille, sa s\u0153ur, issue du second mariage de son p\u00e8re administratrice des biens successoraux. Devant la barre, Gontran s\u2019est donc pr\u00e9sent\u00e9 comme l\u2019h\u00e9ritier l\u00e9gitime de Pierre. Il s\u2019oppose \u00e0 un jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 rendu selon lui, dans son dos, alors qu\u2019il se trouvait \u00e0 l\u2019\u00e9tranger pour des raisons professionnelles.<\/p>\n
Il a tenu \u00e0 donner son point de vue au juge en pr\u00e9sence de l\u2019administratrice des biens d\u00e9sign\u00e9e. Le Mbenguiste a relat\u00e9 au tribunal que l\u2019ann\u00e9e derni\u00e8re, le juge a prononc\u00e9 une d\u00e9cision en pr\u00e9sence des autres membres de famille faisant de Mireille, l\u2019administratrice des biens de Pierre. Le probl\u00e8me selon lui est qu\u2019au cours des audiences consacr\u00e9es \u00e0 cette faire, un proc\u00e8s-verbal de conseil de famille, jug\u00e9 apocryphe par le plaignant, a \u00e9t\u00e9 pr\u00e9sent\u00e9 au juge. Dans ce document, il est stipul\u00e9 que tous les enfants du d\u00e9funt sont issus d\u2019une m\u00eame m\u00e8re. Ce qui est d\u2019apr\u00e8s le Mbenguiste archi faux.<\/p>
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