Mme Puene Fran\u00e7oise, pr\u00e9sidente directeur g\u00e9n\u00e9ral (PDG) du groupe Franco qui comprend l\u2019h\u00f4tel Franco, a pass\u00e9 la journ\u00e9e du 7 septembre 2022 au palais de justice de Yaound\u00e9. Pour cause, elle r\u00e9pondait \u00e0 une convocation du pr\u00e9sident du Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif, dans le cadre d\u2019une affaire la concernant. C\u2019est M. Sandjon Kemajou Daniel, un op\u00e9rateur \u00e9conomique, qui est \u00e0 l\u2019origine de ses d\u00e9boires judicaires. Celle qu\u2019on surnomme affectueusement \u00abMany nyanga\u00bb a \u00e9t\u00e9 traduite en justice pour r\u00e9pondre des faits qualifi\u00e9s d\u2019abus de confiance et r\u00e9tention sans droit de la chose d\u2019autrui. Libre de ses mouvements, la mise en cause clame son innocence.<\/p>\n
M. Sandjon Kemajou Daniel est sp\u00e9cialis\u00e9 dans la promotion des toiles (tableaux), qu\u2019il expose \u00e0 la vente dans des galeries marchandes des Halls d\u2019h\u00f4tels hupp\u00e9s de la ville de Yaound\u00e9. Dans sa plainte dat\u00e9e du 18 septembre 2017, dont votre journal a obtenu copie, le plaignant raconte qu\u2019au mois de juillet 2017, il a expos\u00e9 simultan\u00e9ment des toiles dans les h\u00f4tels Mont Feb\u00e9 et Franco \u00e0 Yaound\u00e9. N\u2019ayant pas re\u00e7u la contrepartie de la vente de l\u2019un quelconque des tableaux expos\u00e9s \u00e0 Franco h\u00f4tel, il enverra son collaborateur r\u00e9cup\u00e9rer ses toiles le 13 ao\u00fbt 2017. A sa grande surprise, Mme Puene Fran\u00e7oise, promotrice dudit h\u00f4tel, refusera de lui restituer ses tableaux et ne lui repr\u00e9sentera non plus le prix \u00e9quivalent \u00e0 la valeur de ceux-ci.<\/p>
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