A la S\u00fbret\u00e9 nationale, les besoins naturels ont peu d\u2019urgence face aux mesures de s\u00e9curit\u00e9. L\u2019inspecteur de police Wamba Zetaga Thierry Hector l\u2019a appris \u00e0 ses d\u00e9pens. Dans la nuit du 7 au 8 septembre 2015, le concern\u00e9 participait au \u00abbouclage\u00bb effectu\u00e9 au quartier Manbanda situ\u00e9 pr\u00e8s de Bonaberi dans la ville de Douala. Dans le jargon policier, le \u00abbouclage\u00bb est une op\u00e9ration de s\u00e9curit\u00e9 men\u00e9e de mani\u00e8re inopin\u00e9e afin de surprendre une cible recherch\u00e9e. Alors que l\u2019op\u00e9ration \u00e9tait en cours, M. Wamba Zetega dit s\u2019\u00eatre momentan\u00e9ment retir\u00e9 de son poste de surveillance pour se mettre \u00e0 l\u2019aise dans une broussaille.<\/p>\n
Malheureusement, alors qu\u2019il se soulageait, le d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 r\u00e9gional de la s\u00e9curit\u00e9 du territoire du Littoral, qui supervisait lui-m\u00eame le \u00abbouclage\u00bb \u00e9voqu\u00e9, effectuait la ronde des postes pour s\u2019assurer du bon d\u00e9roulement de l\u2019op\u00e9ration. Ayant trouv\u00e9 le poste confi\u00e9 \u00e0 M. Wamba Zetega vide, le haut grad\u00e9 de la police avait consid\u00e9r\u00e9 l\u2019absence du flic comme une violation de consignes de la hi\u00e9rarchie. Pour l\u2019accusation, M. Wamba avait d\u00e9sert\u00e9 son poste pour racketter les automobilistes.<\/p>
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