Dana et Josy ont peur de ne jamais retrouver leur p\u00e8re \u00e0 Paris. Cela s\u2019est fait ressentir sur leurs visages \u00e0 l\u2019audience du 30 ao\u00fbt 2022, devant le Tribunal de premier degr\u00e9 (TPD), quand le juge qui pr\u00e9sidait cette audience, a soulev\u00e9 certaines irr\u00e9gularit\u00e9s dans la proc\u00e9dure introduite par Charly, leur g\u00e9niteur. Camerounais d\u2019origine devenu Fran\u00e7ais, Charly a saisi le tribunal d\u2019un recours pour solliciter la garde de ses deux filles, aujourd\u2019hui \u00e2g\u00e9es respectivement de 17 et 20 ans. Il ne s\u2019est pas pr\u00e9sent\u00e9 \u00e0 l\u2019audience, \u00e0 cause des raisons professionnelles, a-t-on appris.\u00a0 Il s\u2019est n\u00e9anmoins fait repr\u00e9senter par Dave, son jeune fr\u00e8re, \u00e0 qui il a donn\u00e9 mandat de repr\u00e9sentation. A l\u2019appel du dossier, plus d\u2019une dizaine de personnes se sont pr\u00e9sent\u00e9es devant la barre, guid\u00e9es par leur avocat.<\/p>\n
Dana, \u00e9tudiante, et Josy, \u00e9l\u00e8ve dans un lyc\u00e9e de la place, \u00e9taient accompagn\u00e9es de Linda et Huguette, leurs g\u00e9nitrices respectives. Leurs actes de naissance renseignent qu\u2019elles sont issues des \u0153uvres de Charly, qui les a toutes reconnues avant son d\u00e9part en France. Les deux filles esp\u00e9raient voir leur affaire passer comme une lettre \u00e0 la poste. Mais, quelques obstacles de proc\u00e9dures ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s au cours du d\u00e9roulement du proc\u00e8s.<\/p>
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