Rebecca avait l\u2019air plut\u00f4t soucieuse, quand son affaire a \u00e9t\u00e9 appel\u00e9e pour la premi\u00e8re fois devant la barre du Tribunal de premier degr\u00e9 (TPD) de Yaound\u00e9 la semaine derni\u00e8re. A 24 ans, elle a saisi cette juridiction d\u2019une requ\u00eate, dans laquelle elle souhaite rectifier son acte de naissance. Dans ce document qui a \u00e9t\u00e9 produit dans le dossier de proc\u00e9dure, il est indiqu\u00e9 qu\u2019elle est n\u00e9e au Nigeria, un pays fr\u00e8re du Cameroun. La fillette ne s\u2019est pas faite accompagner dans ce proc\u00e8s par un de ses proches comme t\u00e9moin. Elle paraissait sereine, s\u00fbre d\u2019elle. En l\u2019absence de ses deux parents \u00e0 l\u2019audience, qui, a-t-on appris r\u00e9sident d\u00e9sormais en Europe, le Tribunal a n\u00e9anmoins ouvert les d\u00e9bats dans cette affaire.<\/p>\n
En effet, Rebecca a relat\u00e9 au tribunal qu\u2019elle est n\u00e9e au Nigeria le 17 juin 1995 de Roland son p\u00e8re, et de Charly sa g\u00e9nitrice, tous les deux de nationalit\u00e9 camerounaise. La fillette dit que son acte de naissance a \u00e9t\u00e9 \u00e9tabli au Nigeria, peu apr\u00e8s sa naissance. Mais, l\u2019autorit\u00e9 administrative de ce pays-l\u00e0 n\u2019a pas mentionn\u00e9 son lieu de naissance. L\u2019espace r\u00e9serv\u00e9 \u00e0 ce d\u00e9tail serait rest\u00e9, selon Rebecca, vide jusqu\u2019\u00e0 ce jour. A l\u2019\u00e2ge de 4 ans, relate-t-elle, elle est revenue au Cameroun, accompagn\u00e9e de ses parents. Rebecca expose qu\u2019elle a utilis\u00e9 cet acte durent son cursus scolaire maternel, primaire et secondaire jusqu\u2019en classe de premi\u00e8re, sans aucun probl\u00e8me. Mais, elle s\u2019est heurt\u00e9e \u00e0 une difficult\u00e9, lorsqu\u2019elle a voulu se faire \u00e9tablir une carte nationale d\u2019identit\u00e9 (CNI) camerounaise.<\/p>
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