M. Fongang Samuel ne sera plus jug\u00e9 pour les faits d\u2019atteinte \u00e0 la propri\u00e9t\u00e9 fonci\u00e8re, d\u2019escroquerie simple et d\u2019usurpation de titre pour lesquels il avait initialement \u00e9t\u00e9 renvoy\u00e9 en jugement devant le Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif. Le repr\u00e9sentant du parquet, apr\u00e8s avoir \u00e9cout\u00e9 les arguments d\u00e9velopp\u00e9s par les parties au proc\u00e8s pendant les d\u00e9bats, a abandonn\u00e9 les chefs d\u2019accusation initiaux pour retenir ceux de r\u00e9tention sans droit de la chose d\u2019autrui et de vol sp\u00e9cial. Interrog\u00e9 sur les nouveaux faits, le mis en cause a plaid\u00e9 non coupable.<\/p>\n
David Nakang, le nouvel acqu\u00e9reur d\u2019un immeuble appartenant au colonel Samuel Teyang, a des difficult\u00e9s pour rentrer en possession de son bien acquis \u00e0 25 millions de francs aupr\u00e8s de la veuve du d\u00e9funt. Motif: Les fils du regrett\u00e9 colonel s\u2019opposent \u00e0 la vente de cet un immeuble qu\u2019ils qualifient d\u2019ill\u00e9gale. Ils estiment que leur m\u00e8re a vendu le bien familial sans les consulter. Raison pour laquelle ils auraient confirm\u00e9 le mandat donn\u00e9 \u00e0 Samuel Fongang, du vivant de leur p\u00e8re, pour continuer \u00e0 percevoir les loyers de cet immeuble. En fait, le 25 septembre 2003, les contestataires de la vente avaient donn\u00e9 le pouvoir \u00e0 M. Fongang, qui se pr\u00e9sente comme \u00e9tant le \u00abmandataire de la famille biologique\u00bb, d\u2019obtenir une mesure conservatoire de justice (pr\u00e9notation) qui suspend les effets du titre foncier du terrain abritant l\u2019immeuble querell\u00e9. Un argument sur lequel se fonde le mis en cause pour continuer \u00e0 percevoir les frais de loyer de la maison dont le plaignant revendique la propri\u00e9t\u00e9.<\/p>
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