Depuis trois ans, Lucien et Amanda disent n\u2019avoir plus entretenu le moindre rapport sexuel. Ils sont pourtant mari et femme, et parents de plusieurs enfants. En effet, c\u2019est en 2016 que les deux amants se sont officiellement pass\u00e9s les anneaux pour le meilleur et le pire. De cette union, sont n\u00e9s deux enfants jumeaux, de sexe diff\u00e9rent. Apr\u00e8s 7 ans de vie commune, Lucien, pasteur d\u2019une \u00e9glise de r\u00e9veil dans la ville de Ebolawa r\u00e9gion du Sud, a initi\u00e9 une proc\u00e9dure en divorce devant le Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif. Il reproche \u00e0 son \u00e9pouse, polici\u00e8re, les faits d\u2019injures, abandon du foyer conjugal et incompatibilit\u00e9 d\u2019humeur. Actuellement \u00e0 Bafoussam, la dame a, apr\u00e8s lecture des griefs mis \u00e0 sa charge, dit qu\u2019elle demande aussi le divorce pour les m\u00eames faits \u00e9voqu\u00e9s par son \u00e9poux.<\/p>\n
Le 26 juin dernier 2022, le juge s\u2019est d\u2019abord interrog\u00e9 sur le fondement juridique de la requ\u00eate introduite par le pasteur. L\u2019avocat de Lucien a aussit\u00f4t expliqu\u00e9 au juge charg\u00e9 d\u2019examiner ce dossier que son client vit depuis quelques temps \u00e0 Yaound\u00e9, et que c\u2019est le mari qui choisit le domicile conjugal. Une id\u00e9e que le tribunal a relativis\u00e9e. L\u2019avocat a ensuite signal\u00e9 que Amanda avait d\u00e9j\u00e0 contest\u00e9 la comp\u00e9tence du Tribunal de premier degr\u00e9 de Bafoussam o\u00f9 la premi\u00e8re requ\u00eate avait \u00e9t\u00e9 d\u00e9pos\u00e9e. L\u2019homme en robe noire a indiqu\u00e9 que cette derni\u00e8re est tr\u00e8s belliqueuse.<\/p>
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