Le jeune homme, qui comptait sur le prestigieux nom qu\u2019il porte et sa proximit\u00e9 avec la pr\u00e9sidence de la R\u00e9publique, n\u2019avait pas imagin\u00e9 que ses actes le m\u00e8neraient devant la justice. Mal lui en a pris de faire une fausse promesse de recrutement \u00e0 la Caisse nationale de pr\u00e9voyance sociale (Cnps) \u00e0 M. Sani Ndoumbe Moussinga Aldus Cyril en lui extorquant 550 mille francs. Apr\u00e8s une longue et vaine attente, la famille de la victime pr\u00e9sum\u00e9e avait engag\u00e9 des poursuites judiciaires contre le mis en cause devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi.<\/p>\n
Pour sauver sa t\u00eate devant le tribunal pendant les d\u00e9bats, Paul Biya, l\u2019homonyme de l\u2019autre, puisqu\u2019il s\u2019agit de lui, a ni\u00e9 ses d\u00e9clarations faites lors de l\u2019enqu\u00eate pr\u00e9liminaire. Il a plut\u00f4t rejet\u00e9 le tort sur un des plaignants, notamment Zoachim Ondoua qu\u2019il accuse d\u2019\u00eatre le cerveau du forfait. Ses nombreuses d\u00e9clarations qualifi\u00e9es de contradictoires par l\u2019accusation n\u2019ont pas pu convaincre le repr\u00e9sentant du parquet qui a requis sa culpabilit\u00e9 pour les faits d\u2019escroquerie aggrav\u00e9e et faux en \u00e9critures publiques et authentiques qui lui sont reproch\u00e9s. Les juges en charge de l\u2019examen du dossier \u00e0 travers des questions sans r\u00e9ponse, semblent aussi \u00eatre rest\u00e9s dubitatifs sur la sinc\u00e9rit\u00e9 de l\u2019accus\u00e9 qui sera fix\u00e9 sur son sort le 13 septembre 2022 date de la prochaine audience.<\/p>\n
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