Le repr\u00e9sentant du parquet du Tribunal criminel sp\u00e9cial (TCS) a requis la culpabilit\u00e9 du Pr Dieudonn\u00e9 Oyono, un ancien recteur de l\u2019Universit\u00e9 de Douala en reconduisant tous les chefs d\u2019accusation retenus contre ce dernier. Il en a \u00e9t\u00e9 de m\u00eame pour ses collaborateurs, Louis De Gonzagues Eyenga Ottou, Anicet Ottou, M. Abdoul Aziz, Bertin Yves Nandjou et Amata. Le parquet, apr\u00e8s avoir \u00e9cout\u00e9 les t\u00e9moignages des accus\u00e9s, n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 convaincu par les arguments de d\u00e9fense d\u00e9velopp\u00e9s par les uns et les autres. Il a essay\u00e9 de le d\u00e9montrer au cours de son expos\u00e9 en s\u2019appuyant sur les documents contenus dans le dossier de proc\u00e9dure et les d\u00e9clarations des accus\u00e9s.<\/p>\n
Selon le minist\u00e8re public, le 15 septembre 2016 une enqu\u00eate avait \u00e9t\u00e9 prescrite \u00e0 la suite d\u2019une lettre anonyme d\u00e9non\u00e7ant les d\u00e9tournements des deniers publics \u00e0 l\u2019Universit\u00e9 de Douala dans la p\u00e9riode allant de 2014 \u00e0 2015. Selon les conclusions de cette enqu\u00eate, Bertin Yves Nandjou et Amata avaient fait des aveux avant de prendre la fuite pour \u00e9chapper aux poursuites judiciaires pendant que les autres accus\u00e9s, qui comparaissent, avaient ni\u00e9 les faits qui leur sont reproch\u00e9s, d\u2019apr\u00e8s le magistrat du parquet.<\/p>
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