A Akak, il ne passe pas un jour sans qu\u2019on entende parler d\u2019un litige foncier. L\u2019un de ces litiges qui retient l\u2019attention des habitants de ce quartier situ\u00e9 dans la p\u00e9riph\u00e9rie de Soa est celui qui oppose, \u00e0 travers des proc\u00e9dures crois\u00e9es, l\u2019entreprise Camdev \u00e0 pas moins de quatre personnes devant le Tribunal administratif de Yaound\u00e9. A l\u2019origine des tensions, un vaste terrain dont la superficie varie selon les donn\u00e9es de chaque camp.<\/p>\n
Les d\u00e9bats autour de ce litige foncier se sont poursuivis le 7 juin dernier. Les arguments d\u00e9ploy\u00e9s par les parties lors de cette audience \u00e9difient sur les contours et l\u2019ampleur de la bataille judiciaire. Dans sa version des faits, l\u2019entreprise Camdev affirme avoir achet\u00e9 le terrain querell\u00e9 d\u2019une superficie de 10 hectares en 2009 aupr\u00e8s d\u2019un certains Eloundou Ernest, un ancien gendarme d\u00e9c\u00e9d\u00e9. L\u2019entreprise raconte que son vendeur avait h\u00e9rit\u00e9 le terrain all\u00e9gu\u00e9 de son oncle, Michel Ehongo, qui n\u2019a pas fait d\u2019enfants. C\u2019est en octobre 1971 que M. Eloundou avait introduit sa demande de bornage du terrain re\u00e7u. Mais l\u2019administration des Domaines lui a d\u00e9livr\u00e9 le titre foncier N\u00b02468\/Mefou Afamba en 2002. Sept ans plus tard, en 2009, M. Eloundou a vendu la totalit\u00e9 du site \u00e0 Camdev.<\/p>
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