Les relations de bon voisinage sont loin d\u2019\u00eatre de mises entre Jules Roland Ndjie Nke et M. Mongwe Teni. Bien que leurs terrains soient riverains, cette proximit\u00e9 est devenue une cause de chamailles entre les deux hommes qui se livrent une guerre de tranch\u00e9e sur diff\u00e9rents ar\u00e8nes judiciaires. Le premier cit\u00e9 a introduit un recours devant le Tribunal administratif du Centre pour solliciter l\u2019annulation du titre foncier N\u00b0 52398\/Mfoundi d\u00e9livr\u00e9 au profit de M. Mongwe Teni le 31 octobre 2014. Ce dernier est accus\u00e9 d\u2019avoir frauduleusement \u00abincorpor\u00e9 les studios\u00bb dont le plaignant revendique la pleine propri\u00e9t\u00e9 dans son patrimoine immobilier couvert par le titre foncier attaqu\u00e9.<\/p>\n
Le jugement de l\u2019affaire a d\u00e9but\u00e9 le 5 juillet, avant que le tribunal n\u2019ordonne une expertise cadastrale pour \u00e9difier davantage les juges sur les faits d\u00e9nonc\u00e9s. M. Ndjie Nke raconte, dans son recours, que son voisin et lui ont respectivement acquis leurs parcelles de terre aupr\u00e8s d\u2019un m\u00eame vendeur. L\u2019acte de vente de son terrain a \u00e9t\u00e9 adress\u00e9 dans l\u2019\u00e9tude du notaire Menye Ondo en octobre 2011. Et c\u2019est sur la base du titre foncier (m\u00e8re) que d\u00e9tient leur vendeur commun qu\u2019ils ont chacun obtenu les leurs par \u00abmorcellement\u00bb. Le plaignant d\u00e9clare s\u2019\u00eatre install\u00e9 dans sa portion en premier, et y a construit une maison principale et des studios, mais M. Mongwe Teni, quelques ann\u00e9es plus tard, a obtenu son titre foncier avant lui.<\/p>
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