Elie Martial Nguele ne mettra plus sa tenue de gardien de prison. Son espoir de remettre cette tunique et de r\u00e9int\u00e9grer surtout la Fonction publique s\u2019est bris\u00e9 devant le Tribunal administratif du Centre le 21 juin dernier. Il a mordu la poussi\u00e8re dans la bataille judiciaire qu\u2019il a engag\u00e9e contre l\u2019Etat du Cameroun au sujet de sa r\u00e9vocation, le 23 mai 2018, du corps des fonctionnaires de l\u2019Administration p\u00e9nitentiaire. Son recours introduit contre la d\u00e9cision prise par le ministre de la Justice, Laurent Esso, a \u00e9t\u00e9 jug\u00e9 recevable mais pas fond\u00e9.<\/p>\n
Avant cette sentence, tout laissait pourtant croire que M. Nguele tenait le bon bout dans l\u2019affaire. A travers son recours, le plaignant explique qu\u2019il \u00e9tait en fonction \u00e0 la Prison centrale de Yaound\u00e9 lorsque le ministre de la Justice l\u2019a traduit devant le Conseil de discipline de l\u2019administration p\u00e9nitentiaire pour absent\u00e9isme notoire. Dans la d\u00e9cision portant son renvoi devant l\u2019organe disciplinaire, le ministre de la justice avait lui-m\u00eame pris soin de pr\u00e9ciser que la session d\u2019examen disciplinaire de son cas allait se tenir le 16 juillet 2018. Dans cette proc\u00e9dure, M. Nguele \u00e9tait invit\u00e9 \u00e0 s\u2019expliquer sur les faits \u00abd\u2019abandon de poste\u00bb<\/em> pendant 30 jours constat\u00e9s 5 ans plus t\u00f4t, en novembre 2013.<\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>