Le partage de l\u2019h\u00e9ritage laiss\u00e9 par Anne fait d\u00e9sormais probl\u00e8me au sein de sa famille. Ses petits-fils se sont accapar\u00e9s d\u2019un immeuble qu\u2019elle avait b\u00e2ti sur un terrain titr\u00e9. Ces derniers sont en possession du titre foncier de ce b\u00e2timent qu\u2019ils ont obtenu apr\u00e8s sa mort, sans avoir auparavant consult\u00e9 les autres membres de la famille. Et ces derniers \u00a0s\u2019opposent \u00e0 cette d\u00e9marche. Leurs tantes paternelles, d\u00e9sireuses elle aussi d\u2019entrer en possession dudit immeuble, contestent cette acquisition, qu\u2019elles jugent ill\u00e9gale. Le mercredi pass\u00e9, les deux parties impliqu\u00e9es dans cette affaire se sont pr\u00e9sent\u00e9es devant le juge du Tribunal de premier degr\u00e9 (TPD) de Yaound\u00e9 pour exposer la situation.<\/p>\n
C\u2019est d\u2019abord la lecture d\u2019un proc\u00e8s-verbal (PV) de conseil de famille, visiblement irr\u00e9gulier, qui a attir\u00e9 l\u2019attention du tribunal. En effet, les noms des petits fils de Anne n\u2019apparaissent nul part dans le document. Pourtant, leur papa, qui \u00e9tait lui aussi le fils de la d\u00e9funte, est d\u00e9c\u00e9d\u00e9 en 2010, bien avant leur grand-m\u00e8re. Ce qui laisse croire que ni leur avis, ni leur pr\u00e9sence n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 pris en compte lors du conseil de famille. La surprise du pr\u00e9sident du tribunal sera partag\u00e9e par trois des petits fils de Anne, pr\u00e9sents \u00e0 l\u2019audience. Ces derniers ont d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019apr\u00e8s le d\u00e9c\u00e8s de leur grand-m\u00e8re en 2015, leurs tantes ont d\u00e9barqu\u00e9 dans leur domicile et les ont inform\u00e9s qu\u2019ils n\u2019ont droit \u00e0 rien dans la succession de leur grand-m\u00e8re.\u00a0\u00abNous n\u2019avons pas assist\u00e9 au conseil de famille et n\u2019avons jamais \u00e9t\u00e9 inform\u00e9s d\u2019une proc\u00e9dure ayant abouti \u00e0 l\u2019\u00e9tablissement du jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 de notre grand-m\u00e8re. Nos tantes nous ont cach\u00e9 cette proc\u00e9dure parce qu\u2019elles savent que nous y avons aussi un int\u00e9r\u00eat. Cette d\u00e9cision du tribunal nous cause un r\u00e9el pr\u00e9judice. Nous sommes les h\u00e9ritiers de notre grand-m\u00e8re \u00e0 travers de notre p\u00e8re d\u00e9c\u00e9d\u00e9<\/em>\u00bb, a d\u00e9clar\u00e9 l\u2019un des petits-fils.<\/p>\n Man\u0153uvres frauduleuses <\/strong><\/p>\n Face au tribunal, Solange, l\u2019une des trois filles de la d\u00e9funte a pr\u00e9sent\u00e9 les raisons qui expliquent l\u2019absence des noms de ses neveux dans le proc\u00e8s-verbal de conseil de famille ainsi que dans le jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 de leur grand-m\u00e8re. Ses arguments\u00a0:\u00a0\u00abAvant la mort de notre m\u00e8re, notre grand fr\u00e8re, qui \u00e9tait leur papa, a re\u00e7u sa part d\u2019h\u00e9ritage. Apr\u00e8s son d\u00e9c\u00e8s en 2010, ses enfants en ont b\u00e9n\u00e9fici\u00e9. C\u2019est pourquoi nous n\u2019avons pas trouv\u00e9 n\u00e9cessaire de les inclure dans le jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 de notre m\u00e8re. Nous sommes toutes \u00e9tonn\u00e9es de constater qu\u2019ils s\u2019opposent au jugement d\u2019h\u00e9r\u00e9dit\u00e9 de notre m\u00e8re et, de surcroit, ils veulent aussi \u00eatre inclus dans le partage des biens<\/em>.\u00bb<\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>