{"id":3069,"date":"2022-05-16T07:10:18","date_gmt":"2022-05-16T06:10:18","guid":{"rendered":"https:\/\/kalarahebdo.net\/?p=3069"},"modified":"2022-05-16T16:51:49","modified_gmt":"2022-05-16T15:51:49","slug":"3069-2","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/kalarahebdo.net\/3069-2\/","title":{"rendered":"Comment le Minfi a viol\u00e9 la loi pour sauver Vision 4 d’un recouvrement forc\u00e9"},"content":{"rendered":"
Par Christophe Bobiokono \u2013 cbobio@gmail.com<\/strong><\/p>\n Qui de Modeste Mopa ou de Jean-Pierre Amougou Belinga aura finalement raison de l\u2019autre\u00a0? Voil\u00e0 la question incontournable que se sont pos\u00e9s de nombreux Camerounais vendredi dernier \u00e0 la suite du dernier rebondissement de la bataille qui oppose, depuis quelques semaines, le patron du Groupe l\u2019Anecdote \u00e0 l\u2019administration fiscale. C\u2019est que le mardi pr\u00e9c\u00e9dent, 9 mai 2022, le receveur des imp\u00f4ts du Centre des imp\u00f4ts des moyennes entreprises de Yaound\u00e9-ouest (Cime YO) avait saisi la Paierie g\u00e9n\u00e9rale du Tr\u00e9sor (PGT) et trois banques commerciales des \u00abavis \u00e0 tiers d\u00e9tenteurs\u00bb<\/em> (ATD) dans le cadre du recouvrement forc\u00e9 aupr\u00e8s des entreprises de l\u2019homme d\u2019affaires d\u2019une dette fiscale globale de 17,8 milliards de francs. Autrement dit, les avoirs des entreprises de M. Amougou Belinga \u00e9taient gel\u00e9s dans les banques tout comme les paiements \u00e9ventuels des factures de ces entreprises pour leurs prestations en faveur de l\u2019Etat.<\/p>\n Quatre jours plus tard pourtant, le 13 mai 2022, le ministre des Finances (Minfi) a ordonn\u00e9 la suspension de \u00abtoute mesure de poursuites par l\u2019administration fiscale\u00bb<\/em> au sujet de la dette en cause, obtenant le m\u00eame jour, la lev\u00e9e de l\u2019embargo sur les comptes de M. Amougou Belinga. La correspondance adress\u00e9e par le receveur des imp\u00f4ts du Cime de Yaound\u00e9-ouest \u00e0 l\u2019homme d\u2019affaires pour lui rendre compte du d\u00e9blocage effectif de ses comptes est rapidement devenue culte sur la toile. La controverse a donc \u00e9t\u00e9 relanc\u00e9e sur la suite administrative donn\u00e9e aux divers contr\u00f4les fiscaux ayant constat\u00e9 l\u2019immensit\u00e9 des fraudes fiscales reproch\u00e9es \u00e0 l\u2019homme d\u2019affaires. La divergence entre le Minfi et la Direction g\u00e9n\u00e9rale des imp\u00f4ts (DGI) sur le cas Amougou Belinga a de nouveau \u00e9t\u00e9 affich\u00e9e au grand jour.<\/p>\n La discorde en question porte sur l\u2019intervention jug\u00e9e pr\u00e9matur\u00e9e, au regard de la loi, du ministre des Finances dans des proc\u00e9dures de redressement fiscal engag\u00e9es par la DGI contre les entreprises de M. Amougou Belinga. A cela s\u2019ajoute l\u2019ampleur inhabituelle des lib\u00e9ralit\u00e9s sollicit\u00e9es (impos\u00e9es\u00a0?) en faveur de l\u2019homme d\u2019affaires aupr\u00e8s de l\u2019administration fiscale. Pour bien cerner les positions des protagonistes, un rappel de certains faits s\u2019impose.<\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>