Apr\u00e8s une longue proc\u00e9dure judiciaire engag\u00e9e contre sa personne depuis 2013, M. Koungou Ndengue Corneille sera fix\u00e9 sur son sort le 4 mars 2022, date de la prochaine audience de l\u2019affaire qui passait le 4 f\u00e9vrier devant le Tribunal de premi\u00e8re instance de Yaound\u00e9 centre administratif. Corneille Koungou Ndengue est le pr\u00e9sident du Syndicat des travailleurs de l\u2019information et de la communication(Syntic) depuis sa cr\u00e9ation. Il fait l\u2019objet des poursuites judiciaires engag\u00e9es contre sa personne par certains membres de son syndicat pour les faits d\u2019abus de confiance et tromperie envers les associ\u00e9s. Il lui est reproch\u00e9 d\u2019avoir vid\u00e9 \u00e0 des fins personnelles le compte ouvert et cr\u00e9dit\u00e9 de 15 millions de francs par les membres de ce syndicat. Des faits que le mis en cause a toujours ni\u00e9s. L\u2019affaire revenait le 4 f\u00e9vrier 2022 pour les r\u00e9quisitions du parquet et les plaidoiries des avocats.<\/p>\n
D\u2019apr\u00e8s le magistrat du parquet, en 2013, alors que M. Koungou Ndengue Corneille venait d\u2019\u00eatre \u00e9lu pr\u00e9sident national du bureau provisoire du Syntic, un compte bancaire avait \u00e9t\u00e9 ouvert et aliment\u00e9 de 15 millions de francs par quelques membres dans le souci de faire fonctionner la structure. Sauf que 8 mois apr\u00e8s, ces derniers avaient constat\u00e9 qu\u2019il ne restait plus que 900 mille francs sans que le pr\u00e9sident national donne les justificatifs sur l\u2019utilisation des fonds manquants. \u00abLors de son audition \u00e0 l\u2019information judiciaire, il a ni\u00e9 les faits, et a plut\u00f4t dit que son bilan du 1er<\/sup> ao\u00fbt au 30 juin 2014, il \u00e9tait d\u00e9ficitaire de 3 millions de francs\u00bb<\/em>, indique le minist\u00e8re public. Il avait \u00e9galement tent\u00e9 de tromper la vigilance de ses membres en introduisant dans le bilan qu\u2019il pr\u00e9sentait de fausses donn\u00e9es. Le parquet soutient que les faits reproch\u00e9s au mis en cause sont constitu\u00e9s. Il demande au tribunal de d\u00e9clarer M. Koungou Ndengue Corneille coupable de faits qui lui sont reproch\u00e9s.<\/p>\n L\u2019avocat des plaignants s\u2019est associ\u00e9 aux r\u00e9quisitions du parquet avant d\u2019ajouter que le Syntic vit des cotisations de ses membres. Or, le compte bancaire du syndicat, dit-il, avait \u00e9t\u00e9 vid\u00e9 de la presque totalit\u00e9 des fonds par l\u2019ordonnateur. L\u2019avocat explique que M. Koungou Ndengue Corneille a toujours oppos\u00e9, \u00e0 ses camarades du syndicat, un silence de marbre et du z\u00e8le. Il raconte que le mis en cause, au lieu de produire les justificatifs \u00e0 l\u2019enqu\u00eate pr\u00e9liminaire, s\u2019est content\u00e9 de pr\u00e9senter un bilan financier tronqu\u00e9 qu\u2019il a d\u2019ailleurs contest\u00e9 devant la barre et refus\u00e9 de certifier. \u00abIl faisait du syndicat une affaire personnelle et faisait contresigner les factures qui n\u2019avaient aucun lien avec l\u2019association par son mandataire et non par le tr\u00e9sorier \u00e9lu\u00bb<\/em>, a confi\u00e9 l\u2019avocat de l\u2019accusation.<\/p>\n Information tardive<\/strong><\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>