Henri Ateba Amombo se pr\u00e9sente comme un collaborateur d\u2019avocats. Une casquette qu\u2019il aurait abandonn\u00e9e pour prendre celle d\u2019un avocat mandat\u00e9 dans le but de conclure des partenariats d\u2019affaires juteux. Mais l\u2019aventure n\u2019a prosp\u00e9r\u00e9 que pendant un temps. Elle s\u2019est estomp\u00e9e pour se transformer en d\u00e9boires judiciaires apr\u00e8s la d\u00e9couverte du pot-aux-roses en 2018. C\u2019est ainsi que Me Woupala Jean Marie, avocat au barreau du Cameroun et l\u2019ONG Humanitaire international Rescue Committee (IRC), les suppos\u00e9es victimes de\u00a0 Henri Ateba Amombo, avaient saisi le juge d\u2019instruction par une plainte avec constitution de partie civile le 10 d\u00e9cembre 2018 pour les faits qualifi\u00e9s d\u2019escroquerie, d\u2019usurpation d\u2019un titre et faux et usage de faux en \u00e9criture priv\u00e9e ou de commerce.<\/p>\n
Au terme de l\u2019information judiciaire, M. Ateba Amombo Henri avait \u00e9t\u00e9 inculp\u00e9 et renvoy\u00e9 en jugement devant le Tribunal de premi\u00e8re instance (TPI) de Yaound\u00e9 centre administratif pour r\u00e9pondre des faits mentionn\u00e9s dans la plainte. Le juge d\u2019instruction qui a consid\u00e9r\u00e9 que ses d\u00e9clarations ne pouvaient prosp\u00e9rer, l\u2019avait autoris\u00e9 \u00e0 compara\u00eetre libre apr\u00e8s le paiement d\u2019une caution de 100 mille francs au mois d\u2019ao\u00fbt 2019. Et depuis lors, M. Ateba Amombo Henri et ses conseils n\u2019ont pas r\u00e9pondu aux convocations du tribunal qui a finalement ouvert les d\u00e9bats de l\u2019affaire le 3 d\u00e9cembre 2021.<\/p>\n
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