{"id":2409,"date":"2021-11-22T06:50:14","date_gmt":"2021-11-22T05:50:14","guid":{"rendered":"https:\/\/kalarahebdo.net\/?p=2409"},"modified":"2021-11-22T03:52:59","modified_gmt":"2021-11-22T02:52:59","slug":"un-kongossa-du-divisionnaire-essogo-au-centre-dun-proces","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/kalarahebdo.net\/un-kongossa-du-divisionnaire-essogo-au-centre-dun-proces\/","title":{"rendered":"Un \u00abkongossa\u00bb du commissaire divisionnaire Essogo au coeur d\u2019un proc\u00e8s"},"content":{"rendered":"
\u00abLui-m\u00eame a \u00e9crit : \u2018\u2019le gouverneur a gard\u00e9 sa s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 habituelle\u2019\u2019. Pourquoi donc, s\u2019il n\u2019y avait pas de probl\u00e8me, le gouverneur a-t-il d\u00fb garder son calme et ne pas perturber davantage la r\u00e9union ?\u00bb<\/em> Le commissaire de police qui repr\u00e9sente la D\u00e9l\u00e9gation g\u00e9n\u00e9rale \u00e0 la S\u00fbret\u00e9 nationale (Dgsn), dans cette r\u00e9plique, sort cet argument pour coincer son coll\u00e8gue Boyogueno Bende, chef du secteur op\u00e9rationnel de surveillance du territoire du Littoral au moment o\u00f9 -le 25 juin 2018 -se produit le fait d\u00e9clencheur de la plainte formul\u00e9e devant le juge administratif de Douala. Ce lundi-l\u00e0, le commissaire de police principal Boyogueno Bende aurait perturb\u00e9 par des commentaires contestataires la r\u00e9union de l\u2019\u00e9tat-major r\u00e9gional de s\u00e9curit\u00e9. Jeudi 18 novembre 2021, ce policier \u00e9tait \u00e0 la barre pour faire annuler et \u00eatre d\u00e9dommag\u00e9 des cons\u00e9quences d\u2019une d\u00e9cision du D\u00e9l\u00e9gu\u00e9 g\u00e9n\u00e9ral \u00e0 la s\u00fbret\u00e9 nationale d\u2019ao\u00fbt 2018, lui infligeant un bl\u00e2me avec inscription au dossier pour ce comportement qu\u2019il ne reconna\u00eet point.<\/p>\n De la joute des parties, l\u2019on apprendra que deux sources ont d\u00fb informer le patron de la police nationale Martin Mbarga Ngu\u00e9l\u00e9. La plus identifiable serait le d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 r\u00e9gional de la S\u00fbret\u00e9 nationale, le commissaire de police divisionnaire Raymond Essogo. C\u2019est lui qui a envoy\u00e9 un fax au d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 g\u00e9n\u00e9ral pour mettre en accusation, d\u00e9nonce l\u2019avocat de M. Boyogueno. Le repr\u00e9sentant de la police, lui, parle d\u2019une alerte venue du cabinet du gouverneur pour attirer l\u2019attention du chef de la Dgsn sur l\u2019attitude irr\u00e9v\u00e9rencieuse et perturbatrice suppos\u00e9e du plaignant. Il ajoute qu\u2019il y a eu un rapport du d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 r\u00e9gional Essogo, une demande d\u2019explication du patron direct du commissaire Boyogueno, qui est le directeur de la Surveillance du territoire. M. Mbarga Ngu\u00e9l\u00e9, presqu\u2019aussit\u00f4t \u00abalert\u00e9\u00bb, aura lui-m\u00eame pass\u00e9 un coup de fil au flic mis en cause avant de faire proc\u00e9der aux explications \u00e9crites, etc. En somme, la police estime avoir suffisamment enqu\u00eat\u00e9 pour frapper l\u2019homme des renseignements internes.<\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>