Qui est N.K. ? Comme piqu\u00e9e au vif, la petite dame ronde entre deux \u00e2ges a l\u00e2ch\u00e9 : \u00abC\u2019est la bordelle de mon mari\u00a0!\u00bb<\/i>, provoquant un remous dans le pr\u00e9toire. La juge l\u2019a avertie imm\u00e9diatement\u00a0: \u00abSoignez votre langage madame…\u00bb<\/i>. L\u2019avocat de la partie civile \u00e0 ce proc\u00e8s venait seulement de commencer \u00e0 lui poser des questions quand elle a craqu\u00e9. Une indication de la trame de fond de l\u2019affaire inscrite au r\u00f4le du tribunal de grande instance (TGI) du Wouri en ce mardi 9 novembre 2021 mentionne simplement que Minette Nganya Tchaptchet r\u00e9pond \u00e0 l\u2019accusation de l\u2019Eglise T\u00e9moin du Christ\u00a0: \u00abpillage en bande, violences et blessures l\u00e9g\u00e8res\u00bb<\/i>.<\/p>\n
D\u2019apr\u00e8s la communaut\u00e9 religieuse, la dame a entrepris une exp\u00e9dition priv\u00e9e d\u2019expulsion forc\u00e9e des lieux qu\u2019elle occupe pour son minist\u00e8re \u00e0 Bonamoussadi, un quartier r\u00e9sidentiel de Douala. L\u2019assaut aurait eu lieu \u00e0 4 h du matin le 18 d\u00e9cembre 2018. Dans la s\u00e9rie de t\u00e9moignages, le vigile de l\u2019Eglise claironne que la dame a m\u00eame demand\u00e9 qu\u2019il soit tu\u00e9. Exhibant une bosse sur son \u00e9paule qu\u2019il a d\u00e9nud\u00e9e en levant le manche de son t-shirt, il dit \u00e0 la juge que la protub\u00e9rance (l\u2019enflure) est bien la preuve des violences all\u00e9gu\u00e9es. Tout comme ces cicatrices qu\u2019il porterait sur la t\u00eate. Tout cela r\u00e9sulterait de l\u2019irruption de malabars arm\u00e9s de gourdins, marteaux et autres machettes qui ont fracass\u00e9 des \u00e9quipements, bastonn\u00e9 et oblig\u00e9 les fid\u00e8les \u00e0 fuir les lieux alors qu\u2019une nuit de pri\u00e8re s\u2019y d\u00e9roulait.<\/p>
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