{"id":2259,"date":"2021-11-08T07:10:59","date_gmt":"2021-11-08T06:10:59","guid":{"rendered":"https:\/\/kalarahebdo.net\/?p=2259"},"modified":"2021-11-08T09:04:52","modified_gmt":"2021-11-08T08:04:52","slug":"des-bomono-veulent-reprendre-200-hectares-de-terres-a-la-socapalm","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/kalarahebdo.net\/des-bomono-veulent-reprendre-200-hectares-de-terres-a-la-socapalm\/","title":{"rendered":"Les populations d\u00e9cid\u00e9es de reprendre 200 hectares de terres \u00e0 la Socapalm"},"content":{"rendered":"
Pour un ensemble de terres r\u00e9parties dans le village Bomono, \u00e0 deux pas de Douala, dans le Moungo, trois parties \u00e9taient devant le juge administratif de Douala jeudi dernier, 4 novembre 2021. Il y a d\u2019abord l\u2019Etat du Cameroun, h\u00e9ritier de l\u2019Etat colonial fran\u00e7ais et organisateur suppos\u00e9 de la situation de crise que le Tribunal administratif du Littoral devra arbitrer. Puis, il y a le demandeur, la collectivit\u00e9 Bonelombo compos\u00e9e de gens du coin, qui a saisi le tribunal pour l\u2019annulation d\u2019un titre foncier de deux cents hectares octroy\u00e9s par l\u2019administration du cadastre sur ses terres ancestrales, et la mutation \u00e0 son profit des droits fonciers li\u00e9s \u00e0 ce titre. Et enfin, l\u2019association des familles de Bona Elombo, qui demande \u00abla m\u00eame chose\u00bb<\/em> que le requ\u00e9rant et s\u2019est introduite dans le proc\u00e8s via le moyen d\u2019une \u00abintervention volontaire\u00bb<\/em> afin de pr\u00e9server ses droits, dit-elle.<\/p>\n Le probl\u00e8me part, d\u2019apr\u00e8s le plaignant, d\u2019une convention de f\u00e9vrier 1956 entre le chef de la famille Bonelombo d\u2019alors, et le directeur d\u2019un organisme colonial\u00a0: le secteur de la modernisation agricole des palmeraies. Les Bonelombo s\u2019engageaient ainsi \u00ab\u00e0 pratiquer la culture\u00bb<\/em> du palmier \u00e0 huile sur un espace de 207 hectares, en respectant un cahier de charges d\u00e9termin\u00e9 avec l\u2019exploitant colonial. La superficie affect\u00e9e \u00e0 la culture n\u2019a toutefois fait \u00abl\u2019objet d\u2019aucune transaction\u00bb<\/em>, assurent les plaignants. A les en croire, c\u2019est ce Secteur de la modernisation agricole qui est devenu, au fil des ans, l\u2019actuelle Soci\u00e9t\u00e9 camerounaise de palmeraies (Socapalm).<\/p> Si vous \u00eates d\u00e9j\u00e0 abonn\u00e9, bien vouloir vous connecter ici<\/p>La suite de la lecture de cet article (90% du reste du texte) est r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/h2>