Alors que les deux plaideurs s\u2019en allaient achever leur ouvrage du jour devant le Tribunal administratif du Littoral, quelques anecdotes cont\u00e9es par Me Ebenezer Mongue-Din, figure du barreau et avocat d\u2019Aristide Ekindi, le d\u00e9fendeur, ont provoqu\u00e9 le courroux de son confr\u00e8re Me D\u00e9solice Piendjio, avocat de la partie adverse : la soci\u00e9t\u00e9 civile immobili\u00e8re (SCI) Express R\u00e9sidence. Il s\u2019agirait d\u2019une demande de r\u00e8glement non judiciaire de l\u2019affaire en cours \u00e9manant de la SCI. Or, en ce moment, tierce-opposante, Express R\u00e9sidence attaque un pr\u00e9c\u00e9dent jugement du m\u00eame tribunal rendu en juin 2020 en faveur de M. Ekindi. Ledit jugement annulait un acte de mutation \u00e0 partir duquel, en 2006, la SCI a acquis un terrain comportant du b\u00e2ti \u00e0 la lisi\u00e8re du chic quartier de Koumassi, en allant vers le centre-administratif \u00e0 Bonanjo. C\u2019est dire la valeur du bien.<\/p>\n
Et Me Piendjio de tancer son confr\u00e8re : \u00abCela ne se fait pas de parler d\u2019une telle correspondance entre avocats.\u00bb Au bout, il ajoute qu\u2019il saisirait volontiers les instances de r\u00e9gulation de leur ordre professionnel pour ce qu\u2019il juge comme un impair, car, par-dessus le march\u00e9, Me Mongue-Din a d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019une juge apparemment dispos\u00e9e \u00e0 relancer l\u2019affaire dans un de ses volets devant le tribunal de premi\u00e8re instance de Yaound\u00e9-Centre-administratif s\u2019est refroidie en voyant le nom du patron de la SCI, Albert Kouinche, promoteur d\u2019Express Union, soci\u00e9t\u00e9 de transfert d\u2019argent, et d\u00e9put\u00e9 \u00e0 l\u2019Assembl\u00e9e nationale.<\/p>
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