{"id":1648,"date":"2021-09-22T13:25:03","date_gmt":"2021-09-22T12:25:03","guid":{"rendered":"https:\/\/kalarahebdo.net\/?p=1648"},"modified":"2021-09-29T10:34:38","modified_gmt":"2021-09-29T09:34:38","slug":"kalara-annonce-son-quotidien-en-ligne-dans-son-edition-n400","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/kalarahebdo.net\/kalara-annonce-son-quotidien-en-ligne-dans-son-edition-n400\/","title":{"rendered":"Kalara annonce son quotidien en ligne dans son \u00e9dition N\u00b0400"},"content":{"rendered":"
Par Christophe Bobiokono, Directeur de la publication<\/strong><\/p>\n C\u2019est sans fards ni trompettes que l\u2019actuelle \u00e9dition de votre hebdomadaire arrive sur le march\u00e9, on dirait sur la pointe des pieds. Il s\u2019agit pourtant de l\u2019\u00e9dition N\u00b0 400, un chiffre qui, en temps normal, aurait \u00e9t\u00e9 le pr\u00e9texte d\u2019une parution sp\u00e9ciale. Les 100e<\/sup>, 200e<\/sup> et 300e<\/sup> rendez-vous de Kalara<\/em> avec ses lecteurs avaient \u00e9t\u00e9 c\u00e9l\u00e9br\u00e9s \u00e0 chaque fois de fa\u00e7on plus ou moins particuli\u00e8re\u00a0: une conf\u00e9rence-d\u00e9bats au Hilton h\u00f4tel et un hors-s\u00e9rie en deux tomes sur les portraits de ceux qui font la justice au Cameroun avaient marqu\u00e9 d\u2019une pierre blanche nos cents premiers pas\u00a0; la parole avait largement \u00e9t\u00e9 donn\u00e9e aux lecteurs pour les 200e<\/sup> et 300e<\/sup> jalons, offrant un merveilleux miroir \u00e0 l\u2019\u00e9quipe r\u00e9dactionnelle. Cette fois, il n\u2019y aura rien de tel. Le temps est \u00e0 la remise en question et \u00e0 la relance.<\/p>\n Ce 400e<\/sup> num\u00e9ro de l\u2019hebdomadaire du monde juridico-judiciaire para\u00eet en effet dans un contexte de crise profonde pour la presse \u00e9crite camerounaise. Cela fait environ deux ans qu\u2019il manque une soci\u00e9t\u00e9 de distribution de la presse dans notre pays, ce qui accule les \u00e9diteurs \u00e0 la pure d\u00e9brouillardise pour la vente de leurs produits. En dehors du trihebdomadaire L\u2019\u0153il du Sahel<\/em>, qui s\u2019appuie sur un r\u00e9seau informel bien huil\u00e9 dans la partie septentrionale du pays, quasiment aucun autre journal ne peut se vanter d\u2019\u00eatre v\u00e9ritablement vendu aux citoyens de cette partie du Cameroun. Dans le reste du pays, seules quelques m\u00e9tropoles r\u00e9gionales sont vraiment servies. Et encore\u2026 A Yaound\u00e9 comme \u00e0 Douala, qui sont les villes o\u00f9 l\u2019essentiel de la presse se vend, le journal n\u2019arrive pas forc\u00e9ment dans tous les quartiers. Certains accrocs \u00e0 la lecture sont oblig\u00e9s de chercher leur journal pour le trouver. C\u2019est une situation anormale que vivent mal les journaux qui refusent d\u2019\u00eatre des instruments de r\u00e8glement de compte comme il en pullulent beaucoup, h\u00e9las\u00a0!<\/p>\n Pourtant pr\u00e9sent\u00e9 comme membre du trio de t\u00eate des journaux que les consommateurs appr\u00e9cient le plus pour la qualit\u00e9 de ses contenus, de l\u2019avis des rares kiosquiers qui ont pignon sur rue, Kalara<\/em> vit tr\u00e8s mal (peut-\u00eatre moins que la grande masse des journaux) la situation. Il a fallu jusqu\u2019ici d\u2019\u00e9normes sacrifices de la part de son principal promoteur pour que la machine continue de tourner. Bien que l\u2019\u00e9quipe r\u00e9actionnelle soit fi\u00e8re d\u2019avoir effectu\u00e9 ce 400e<\/sup> pas dans un contexte \u00e9conomique g\u00e9n\u00e9ral difficile, elle est consciente que la situation ne peut pas continuer ainsi. Pour prolonger l\u2019aventure, le journal s\u2019est engag\u00e9 depuis quelques mois dans la recherche d\u2019un nouveau souffle. Qui remet clairement en question son mod\u00e8le \u00e9conomique des premiers jours. La prise de ce virage se veut prudente. C\u2019est la raison du manque de youyous qui caract\u00e9rise la parution de l\u2019\u00e9dition que les lecteurs ont en mains.<\/p>\n Ce 21 septembre 2021, jour de parution de cette 400e<\/sup> \u00e9dition, l\u2019\u00e9quipe de Kalara<\/em> annonce, de fa\u00e7on solennelle pourrait-on dire, qu\u2019elle va d\u00e9sormais servir ses lecteurs \u00e0 travers deux supports\u00a0: l\u2019actuel hebdomadaire, naturellement, mais avant tout et surtout son site internet (www.kalarahebdo.com<\/a>), qui est en exp\u00e9rimentation depuis plus de quatre mois. Voil\u00e0 le symbole de la c\u00e9l\u00e9bration de la 400e<\/sup> \u00e9dition de Kalara<\/em>. Contrairement \u00e0 ce que laisse-croise son nom de domaine, ce site a pour vocation d\u2019\u00eatre un quotidien. Il s\u2019engage \u00e0 offrir \u00e0 ses abonn\u00e9s, chaque jour d\u00e9sormais, une information fraiche et sans doute plus riche, qui sera trait\u00e9e de fa\u00e7on approfondie et professionnelle comme toujours, sur l\u2019actualit\u00e9 des milieux judiciaires. Une actualit\u00e9 \u00e9clair\u00e9e par toute la masse des archives m\u00e9thodiquement constitu\u00e9es depuis la cr\u00e9ation du journal il y a huit ans.<\/p>\n Une telle offre a l\u2019avantage de servir un public plus large sans desservir les fid\u00e8les consommateurs actuels, qui ont cependant la possibilit\u00e9 de migrer vers le num\u00e9rique. Le site est \u00e0 la disposition des lecteurs partout o\u00f9 ces derniers se trouvent au Cameroun, voire sur la plan\u00e8te terre, \u00e0 condition qu\u2019ils soient connect\u00e9s au r\u00e9seau des r\u00e9seaux et qu\u2019ils prennent leur abonnement \u00e0 travers un d\u00e9p\u00f4t ou transfert d\u2019argent sur les comptes entreprise OM (N\u00b0 marchand\u00a0: 529040) ou MoMo (N\u00b0 marchand\u00a0: 672464). A partir de leur tablette, leur t\u00e9l\u00e9phone portable ou leur ordinateur, les abonn\u00e9s de Kalara<\/em> auront d\u00e9sormais acc\u00e8s au meilleur de l\u2019information judiciaire au Cameroun 24h\/24. Tous ceux qui, \u00e0 chaque parution de Kalara<\/em>, avaient l\u2019habitude de faire pression sur l\u2019\u00e9diteur pour que ce dernier leur envoie le PDF du journal en kiosque, savent d\u00e9sormais o\u00f9 aller \u00e9tancher leur soif de lecture.<\/p>\n La grille des tarifs d\u2019abonnement au site internet de Kalara<\/em> est publi\u00e9e en page 12 de l\u2019actuelle \u00e9dition. Elle sera rappel\u00e9e autant que possible partout o\u00f9 c\u2019est possible. Avec la d\u00e9marche \u00e0 suivre pour \u00eatre connect\u00e9 au site \u00e0 la suite du paiement de l\u2019abonnement. Le journal esp\u00e8re qu\u2019\u00e0 travers leurs contributions par l\u2019entremise des abonnements, les lecteurs vont aider \u00e0 enrichir le contenu de l\u2019offre informationnelle. En fait, Kalara<\/em> compte \u00e9tendre sa zone de collecte des nouvelles bien au-del\u00e0 de Yaound\u00e9 et Douala tout en \u00e9toffant sa pr\u00e9sence dans ces deux grandes m\u00e9tropoles et en diversifiant son offre, avec la possibilit\u00e9 d\u2019offrir parfois une information instantan\u00e9e de terrain ou de d\u00e9cliner certains de ses contenus par la vid\u00e9o. C\u2019est un d\u00e9ploiement co\u00fbteux s\u2019il doit \u00eatre en plus effectu\u00e9 par des journalistes professionnels. Le prix de la qualit\u00e9 et de la quantit\u00e9 au service d\u2019un lectorat exigeant. Plus il y aura des abonn\u00e9s, meilleur sera le contenu. Sans doute un partenariat gagnant-gagnant.<\/p>\n Nous avons observ\u00e9 au cours de ces cinq derni\u00e8res ann\u00e9es que pas moins d\u2019une vingtaine de sites d\u2019information en ligne pillent quotidiennement les contenus de votre journal, en reprenant abusivement en partie ou enti\u00e8rement certains de ses articles ou en les r\u00e9\u00e9crivant malhonn\u00eatement, sans aucune contrepartie pour ceux qui se tuent \u00e0 la t\u00e2che. Une autre fa\u00e7on de mettre en p\u00e9ril la poule aux \u0153ufs d\u2019or. S\u2019il est \u00e9vident qu\u2019un tel piratage de nos contenus pouvait se comprendre sans jamais se justifier jusqu\u2019ici, la nature ayant horreur du vide, le lancement de www.kalarahebdo.com<\/a> vient combler le vide. Pour faire hommage au journalisme de terrain et au journalisme d\u2019enqu\u00eate en faisant en m\u00eame temps ombrage \u00e0 la contrefa\u00e7on et \u00e0 la malhonn\u00eatet\u00e9 intellectuelle, vous savez d\u00e9sormais comment mettre le vent dans les voiles de votre journal. Comment lui redonner ce souffle qui commence \u00e0 manquer. Merci d\u2019avance et \u00e0 bient\u00f4t avec un journal de meilleure qualit\u00e9.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Par Christophe Bobiokono, Directeur de la publication C\u2019est sans fards ni trompettes que l\u2019actuelle \u00e9dition de votre hebdomadaire arrive sur le march\u00e9, on dirait sur la pointe des pieds. Il s\u2019agit pourtant de l\u2019\u00e9dition N\u00b0 400, un chiffre qui, en temps normal, aurait \u00e9t\u00e9 le pr\u00e9texte d\u2019une parution sp\u00e9ciale. 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